Des recommandations pour réussir son DCG en alternance

Les jeunes qui suivent des formations en alternance sont de plus en plus demandés sur le marché de l’emploi. Cet article parle du DCG en alternance. Voici quelques Informations et recommandations.

Le DCG en alternance

Le diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) est un diplôme reconnu par l’Etat, de niveau bac+3. C’est donc l’équivalent d’une licence. Le DCG est accessible aux étudiants titulaires d’un baccalauréat, d’un brevet de technicien supérieur comptabilité gestion (BTS CG), d’un DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) et s’obtient après la validation des treize UE qui le composent. Il peut se préparer en formation initiale, continue, à distance ou en alternance. Pour cette dernière formule, le principe est de combiner l’acquisition des connaissances théoriques avec une formation pratique dans une entreprise ou un cabinet d’expertise comptable. C’est le centre de formation qui impose le rythme en déterminant le temps qui sera alloué à chacun de ces deux volets. Généralement, c’est deux jours contre trois ou une semaine contre deux. Un DCG alternance permet de gagner en expérience avant d’avoir terminé ses études. Cela constitue son plus grand intérêt.

En ce qui concerne la rémunération, il y a deux possibilités. Dans le cas d’un contrat d’apprentissage, le salaire d’un DCG en alternance est compris entre 25% et 78% du SMIC, en fonction de l’âge et du niveau de formation du stagiaire. Pour le contrat d’apprentissage, ce taux est de 65% pour les moins de 21 ans, 80% pour ceux compris entre 21 et 25 ans. Pour les plus de 26 ans, les textes légaux l’ont fixé à 100% du SMIC ou 85% du minimum prévu par la convention collective. Aucun frais de scolarisation n’est exigé du stagiaire car la formation est prise en charge par l’employeur. Une fois le DCG en poche, le diplômé peut choisir d’intégrer le monde professionnel ou de continuer vers le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG). C’est la dernière étape avant le diplôme d’expertise comptable (DEC).

Quelques conseils pour réussir son DCG

D’abord, il faut réfléchir sur les critères pour le choix d’un employeur de DCG alternance, notamment sur sa volonté réelle de faire avancer son stagiaire ainsi que sur les missions qu’il propose. Elles doivent permettre à l’étudiant d’acquérir des expériences qui cadrent bien avec le niveau de sa formation. Il est conseillé de faire un certain nombre de recherches afin de pouvoir se présenter à plusieurs entretiens et de bénéficier d’un éventail d’options.

Ensuite, il est important de faire le point sur sa situation financière. D’une part, un DCG en alternance est rémunéré et la formation est entièrement prise en charge par l’employeur. D’autre part, le stagiaire perd son statut d’étudiant. Par conséquent, il ne peut plus bénéficier d’une bourse, d’une résidence universitaire et autres avantages liés à la vie estudiantine. Du coup, il faut bien s’arranger pour le paiement du loyer, eau et électricité, frais de déplacement…

Bien organiser son quotidien est un mot d’ordre pour un DCG en alternance. Partager le temps entre la vie personnelle, le travail et les cours n’est pas chose aisée. Il faut trouver une formule pour bien manger, arriver à l’heure, avoir un sommeil suffisant…et garder le contact avec la famille et les amis. Quelquefois, après une journée éreintante, on n’a plus envie d’apprendre ni de réviser. Ne jamais quitter des yeux ses objectifs peut aider à garder le cap et à tenir dans les moments les plus difficile. Une rigueur, une régularité et une volonté de progresser sont indispensables pour décrocher n’importe quel diplôme.

Trouver une bonne méthode de travail est également primordial pour réussir son DCG alternance. Certes, coupler la formation théorique et la pratique constitue un des avantages de ce programme. Néanmoins, sans un procédé efficace, cela pourrait se montrer être un inconvénient. En effet, le stagiaire est confronté à un cas réel qui pourrait requérir la maitrise de plus d’un UE en même temps. En cas de difficulté, il ne faut pas hésiter de demander des conseils auprès des ainés, des supérieurs et des professeurs.